Chambriste reconnue, Vinciane Béranger est une artiste aux multiples facettes.
Lauréate du Connelly Memorial Prize au Concours International de Washington en 1994, et du Concours International de Rome en 1995, Deuxième Prix du Concours International de Berne en 1997, Premier Prix du Concours d'Illzach en 1999, elle est aussi lauréate de la Fondation Natexis-Banques Populaires.
Altiste du Quatuor Manfred de 2003 à 2008, elle se produit par ailleurs comme soliste et chambriste. Elle a participé aux festivals de Marlboro (USA), d'Ile de France, d'Aix en Provence, d'Auvers-sur-Oise, Juventus, aux Folles Journées de Nantes, Rencontres musicales d'Evian, Flâneries Musicales de Reims.
La musique de son temps et le contact avec ses auteurs l'intéressent particulièrement. Elle a travaillé avec Thierry Pécou, Betsy Jolas, Edith Canat de Chizy, Suzanne Giraud, György Kurtag, Karlheinz Stockhausen, Philippe Gouttenoire et Nicolas Bacri, qui lui a dédié sa Sonate op. 67.
Titulaire du Certificat d'Aptitude d'alto, elle est actuellement professeur au Conservatoire de Paris 6. Elle a animé, avec le Quatuor Manfred, la classe de quatuor à cordes du CRR de Dijon, ainsi que les Rencontres en Seine-Saint-Denis en collaboration avec Pro Quartet. Elle est maintenant formatrice au sein du programme amateur de Pro Quartet.
Admise à l'âge de 16 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Gérard Caussé, Vinciane Béranger a obtenu un premier prix d'alto à l'unanimité et un premier prix de musique de chambre. Elle a ensuite été invitée à se perfectionner auprès de Kim Kashkashian en Allemagne et a achevé sa formation au Curtis Institute de Philadelphie, en tant que lauréate de la Bourse Lavoisier du Ministère des Affaires Etrangères et du programme Fulbright.
Déjà Grand Prix de l'Académie Charles Cros, elle a reçu pour son disque Robert Schumann, paru chez ZigZag Territoires, un accueil très chaleureux de la presse spécialisée :
« La finesse extrême du jeu d'archet hypersensible, aérien et toujours juste de Vinciane Béranger », « un apport majeur à la discographie » (Répertoire)
« Les jeunes musiciens possèdent ce je-ne-sais-quoi charmeur qui rend leur interprétation à la fois vivante et délicate dans le raffinement » (Classica)
« Une vision plastiquement et musicalement exemplaire » (Piano magazine)
Avec le Quatuor Manfred, elle a continué sa collaboration avec la maison de disques Zig-Zag Territoires, en enregistrant Berg/Webern/Schönberg, Mozart avec Florent Héau, Bach/Coltrane avec Raphaël Imbert.
Elle joue un alto de Pietro Giovanni Mantegazza, daté de 1770.